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Schéma clinique Céphalée cervicogène 31 mai 2021

Céphalée cervicogène

Céphalée cervicogène

Carte du corps

Cgh

Généralement, elle peut apparaître sur n'importe quelle zone de la tête
Fréquents : frontal, rétro-orbitaire, occipital, temporal.

Informations générales

Profil du patient

  • Femme > Homme
  • Tous les âges
  • 15-20% de toutes les céphalées récurrentes sont cervicogènes.

Physiopathologie

Déclencheur

  • Stress
  • Postures soutenues (sommeil, activité assise)
  • Mouvements dans la direction douloureuse : par exemple rotation-extension.

Cause

  • Dysfonctionnement cervical
  • Convergence du N. Trigeminus et des nerfs spinaux des segments supérieurs de la colonne cervicale. Irritation des structures innervées par les trois premiers nerfs rachidiens cervicaux (muscles, discus, artères vertébrales, artère carotide interne, facettes).
  • L'identification exacte de la structure affectée à l'origine de la céphalée n'est pas possible en raison de la proximité des nerfs trigéminaux.
  • Les facteurs contributifs peuvent jouer un rôle majeur dans l'étiologie : Sommeil perturbé, stress, facteurs psychologiques, alimentation, allergies, etc.

Mécanismes de la douleur

  • Nociceptive mécanique : Caractéristique dépendant du mouvement, spécifique à la direction, on/off
  • Ischémique nociceptive : Douleur provoquée par des postures statiques prolongées
  • Sensibilisation centrale maladaptée : Les facteurs qui influencent la perception de la douleur
  • Sortie moteur : Modification du tonus musculaire et des mouvements

Cours

L'apparition de la céphalée est précédée d'une douleur au cou. La durée de la période douloureuse varie de quelques heures à quelques jours. Amélioration des symptômes dans les 3 mois suivant la fin du traitement. Efficacité modérée à bonne

Histoire et examen physique

Histoire

Antécédents variables (généralement longs), traumatisme crânio-cervical (accident vasculaire cérébral, chute) dans les antécédents4, douleur cervicale précédant la céphalée, le patient décrit la charge posturale pendant les AVQ mais ne parvient souvent pas à décrire un déclencheur spécifique (<50 %), autres types de céphalées concordantes, aggravation progressive de la douleur + autres symptômes (de type migraine)

  • Unilatéral/bilatéral avec un côté dominant : la douleur ne se manifeste pas. pas changer de côté
  • Rongeant, pulsant, palpitant...
  • Bande étroite autour de la tête
  • ROM limité au niveau de la colonne cervicale : rotation cervicale particulièrement élevée.
  • Douleur rayonnante : douleur référée
  • Tir pas très net
  • Modérée à sévère
  • Commence dans le cou
  • Peut présenter des symptômes semblables à ceux de la migraine : nausées, photophobie, vertiges, etc.

Examen physique

Inspection
L'angle cranio-cervical (ligne de l'apophyse épineuse C7 au tragus de l'oreille) est <51° (normal) : Ø 44.5% dans la population symptomatique (± 2.3 SD)

Examen actif
Évaluer le mouvement de manière qualitative et quantitative

Évaluation fonctionnelle
Le patient est capable de démontrer des mouvements de provocation

Tests spéciaux

Neurologique
aucun résultat anormal

Examen passif
PPIVMs & PPAVMs C0-C2 : raideur locale en rotation/extension au centre et latéralement ; possible spasme musculaire protecteur jusqu'à l'articulation du genou.

Autres tests
CCEF, coordination œil-tête

Diagnostic différentiel

  1. Céphalée de type tension
  2. Migraine
  3. Méningite
  4. Artérite crânienne
  5. Hémorragie sous-arachnoïdienne
  6. Tumeur
  7. Fracture

Traitement

Stratégie

Commencez par l'éducation des patients. Interventions manuelles au niveau de la colonne cervicale, entraînement du contrôle moteur, étirement et renforcement des muscles cervicaux, ainsi que l'élimination des facteurs contributifs.Objectif : Réduction de la douleur, amélioration du fonctionnement, adaptation des AVQ et élimination des facteurs contributifs possibles.

Interventions

Le patient doit comprendre le déclencheur et la source de la douleur pour comprendre sa situation et la stratégie de traitement.

Réduction des facteurs contributifs : Modifications du mode de vie

Le stress : Exercices de relaxation, entraînement d'endurance 3-4x/semaine dans le cadre d'un hobby

Dormir : Surveiller les cycles de sommeil et s'adapter : heures suffisantes, rythme régulier

L'ergonomie du travail : Adapter le lieu de travail et les tâches quotidiennes

Régime alimentaire : Consulter un diététicien pour adapter les habitudes alimentaires

Mobilisation / Manipulation de la colonne C/T

Exercices des fléchisseurs profonds du cou, renforcement général du quart supérieur, étirements.

Journal des maux de tête : Obtenez un aperçu individuel de la corrélation entre les maux de tête et des activités spécifiques.

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Les références

  1. Antonaci, F., Bono, G., & Chimento, P. (2006). Diagnostic des céphalées cervicogènes. J Headache Pain, 7(3), 145-148. doi:10.1007/s10194-006- 0277-3
  2. Bogduk, N. (2001). Céphalée cervicogène : base anatomique et mécanismes physiopathologiques. Curr Pain Headache Rep, 5(4), 382-386.
  3. Fredriksen, T. A., Antonaci, F., & Sjaastad, O. (2015). Les céphalées cervicogènes : trop importantes pour ne pas être diagnostiquées. J Headache Pain, 16(1), 6. doi:10.1186/1129-2377-16- 6
  4. Frese, A., Schilgen, M., Husstedt, I. W., & Evers, S. (2003). [Physiopathologie et manifestation clinique de la céphalée cervicogène]. Schmerz, 17(2), 125-130. doi:10.1007/s00482-002- 0194-6
  5. Piekarz, H. v. (2011). Zervikogener Kopfschmerz. Dans P. Westerhuis, R. Wiesner (Eds.), Klinische Muster in der Manuellen Medizin (Vol. 2, pp. 269-279). Stuttgard : Thieme Verlag.
  6. Sargent, J. D., Baumel, B., Peters, K., Diamond, S., Saper, J. R., Eisner, L. S. ; Solbach, P. (1988). Abandon d'une crise de migraine : naproxène sodique contre ergotamine plus caféine. Headache, 28(4), 263-266.Stovner, L. J., Zwart, J. A., Hagen, K., Terwindt, G. M., & Pascual, J. (2006). Épidémiologie des céphalées en Europe. Eur J Neurol, 13(4), 333-345. doi:10.1111/j.1468-1331.2006.01184.x
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